ORSA
Ivry-sur-Seine (94)
Quartiers mixtes, Rénovation urbaine
Un quartier pour tous, au croisement d’innovations sociales, urbaines et environnementales
Mise à jour le 22/11/2022
Chiffres-clés
Une Zac de 13 ha
1 430 logements dont 430 logements sociaux
60 000 m² de bureaux
12 000 m² d’équipements publics
2 300 m ² de commerces et services
39 % du quartier dédier aux espaces publics
À proximité immédiate de Paris, dans le centre-ville d’Ivry-sur-Seine, le projet Gagarine-Truillot a pour objectifs de reconnecter le quartier aux transports en commun et au reste de la ville, de requalifier ou créer de nouveaux espaces publics, et de développer la mixité fonctionnelle et sociale. Avec près de 40% du quartier dédié aux espaces publics, des aménagements en faveur des circulations douces et piétonnes, le développement de l’agriculture urbaine et 1 350 arbres plantés à terme, le quartier proposera un cadre de vie renouvelé et agréable.
De nombreux équipements publics sont également programmés, dont un nouveau groupe scolaire de 25 classes avec un gymnase, l’extension du groupe scolaire Joliot-Curie, une crèche départementale de 90 berceaux, la relocalisation de la maison de quartier, un city-stade et un parcours de santé.
Le projet est engagé depuis 2005, quand la ville a acté la nécessité d’un grand projet urbain, avec notamment comme objectif de mieux relier le quartier au reste de la ville et d’améliorer le cadre de vie des habitantes et des habitants. En 2015, il a été retenu en tant que « projet d’intérêt régional du Nouveau Programme National de Renouvellement Urbain ».
L’ADN du projet urbain s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire et cherche à développer :
L’art dans la ville en préservant la mémoire du lieu ;
Un urbanisme co-construit ;
La destandardisation de la construction ;
Le concept de ville comestible avec le développement de l’agriculture urbaine.
L’Agro-cité est labellisée Eco-quartier étape 2 et les futurs logements seront certifiés Haute qualité environnementale niveau excellent.
Maître d’ouvrage : EPA Orsa
- La Ville d’Ivry-sur-Seine - L’Établissement public territorial - Grand Orly – Seine Bièvre - L’Office public de l’habitat d’Ivry - La SNCF - L’ANRU - La région Île-de-France - Le conseil départemental - Maîtrise d’oeuvre : Archikubik, Carmen Santana, La compagnie du paysage, Ville hybride (sociologue), Ekodev (agriculture urbaine), Franck Boutté Consultants (environnement, HQE)
Le projet a pour ambition de développer un projet « d’urbanisme agricole » faisant de l’agriculture urbaine un des fondamentaux du quartier. Ainsi, 2 hectares consacrés à l’agriculture urbaine seront aménagés sur les toits et en cœur d’îlots.
Des démarches d’économie circulaire accompagnent la transformation du quartier sur toute sa durée, comme cela a déjà été fait lors de la déconstruction de la cité Gagarine, réalisée selon un dispositif innovant et ambitieux de réemploi et de revalorisation des matériaux à grande échelle.
Ainsi, 90% des matériaux issus de la déconstruction, soit au total près de 30 000 m3 (béton, briques, graviers…), ont été revalorisés et réutilisés pour remblayer les caves de l’immeuble et pour de nouveaux chantiers de construction et de voirie. Des objets de second œuvre (radiateurs, portes, ...) ont également été récupérés et mis en vente sur la plateforme backacia.com
Avant sa déconstruction, la Cité Gagarine a accueilli le tournage de Gagarine (réalisation Jérémy Trouilh et Fanny Liatard, production haut et Court), sélection officielle Cannes 2020. Le bâtiment a ensuite été transformé en musée éphémère afin d’accompagner sa déconstruction. 150 Ivryens, artistes, habitants, écoliers et acteurs municipaux ont participé à la création d’un parcours artistique inédit au sein de la cité : Le Voyage de Gagarine. Déployé dans une trentaines d’anciens appartements de la cage d’escalier A, ce parcours a été le dernier hommage des artistes à la cité, à l’utopie qu’elle avait incarné et aux personnalités qui l’ont marquée. 3 000 visiteurs, essentiellement des habitants, ont ainsi pu faire leurs adieux à la cité emblématique.
Sur l’empreinte de l’ancienne cité Gagarine, une pépinière a été mise en place temporairement pour faire pousser les futurs arbres de l’Agrocité et marquer l’importance du végétal dans le nouveau quartier. D’une surface de 1400 m², la pépinière accueille 300 arbres : érables champêtres, charmes, merisiers, ormes… Les arbres sont en provenance de trois pépinières françaises et non des Pays-Bas, contrairement à l’usage, permettant d’avoir des végétaux de meilleure qualité, habitués aux sols et aux conditions climatiques locaux, qui ne subiront pas de transport avant leur plantation définitive.
Le terrain de la pépinière temporaire est recouvert d’une couche de terre végétale, en provenance d’une autre opération Val-de-Marnaise. En sous-sol, les anciennes caves de Gagarine ont été remblayées avec le béton concassé issu de la déconstruction de la barre.
Dans un premier temps, une trentaine d’arbres seront installés à leur emplacement définitif. Les autres seront plantés plus tard, quand ils auront atteint une hauteur de 5 à 6 m, le long de la promenade qui desservira les futurs immeubles du quartier.
En attendant, un jardin, équipé de tables de pique-nique et de bancs, offre aux habitants un nouvel espace de pédagogie, de rencontre et de repos.
Un appel à projet sera lancé en partenariat avec la galerie municipale Fernand Léger pour associer un artiste au projet, qu’il nourrira de son regard. L’objectif de cet appel à projet est de choisir un artiste qui accompagnera le travail de définition des espaces public et de nourrir la réflexion sur l’empreinte Gagarine.
La « Petite Serre », principalement construite avec les matériaux issus de la déconstruction de la cité Gagarine, accueillera les initiatives locales en matière d’agriculture urbaine et de transition écologique, des ateliers-découvertes et autres activités pour toutes et tous.
Pour toute demande d'information, vous pouvez nous contacter via :
Email : contact-DTGPSA@grandparisamenagement.fr
Personnes responsables de ce projet :
Alexandra
Espinosa